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Arnaque : L'UFC-Que Choisir alerte sur l'inquiétante expansion du brandjacking

Le brandjacking ou usurpation d'identité d'une marque est devenue une pratique de plus en plus inquiétante selon l'UFC-Que Choisir. En plus de détrousser les consommateurs, cette forme de fraude peut également nuire à la réputation de nombreuses marques. En effet, de nombreuses enseignes perdent aujourd'hui beaucoup de clients face à ce fléau numérique.

Illustration : "Arnaque : L'UFC-Que Choisir alerte sur l'inquiétante expansion du brandjacking"

Le brandjacking, une pratique malsaine qui dupe facilement les consommateurs

Le brandjacking est une forme d'arnaque bien rodée qui fonctionne très bien. Se faisant passer pour une entreprise de renom comme la FNAC, Amazon, BNP Paribas… Les usurpateurs passent souvent inaperçus. À cet effet, les consommateurs tombent très facilement dans le panneau. En plus de dérober leurs données personnelles comme les coordonnées bancaires, une copie de leur pièce d'identité… ils peuvent également leur soutirer de l'argent.

En dehors des multinationales et grandes boîtes, le brandjacking concerne aussi de plus en plus les entreprises de petites et moyennes structures. Comme ce phénomène est considéré comme très grave, l'UFC-Que Choisir effectue actuellement une campagne de sensibilisation auprès des consommateurs.

L'usurpation d'identité de marque est très facile à mettre en place selon l'UFC-Que Choisir

Ce qui est surtout très désolant avec le brandjacking, c'est que sa mise en place reste très facile. En effet, il suffit aux fraudeurs d'enregistrer un nom de domaine assez proche de l'entreprise cible pour être entièrement crédible. Par la suite, ils peuvent acheter des mots-clés sur Google afin que les sites qu'ils créent soient immédiatement visibles dans les résultats de recherche. Et ce qui est pire dans tout cela, c'est que toutes ces démarches sont légales. Chez les fournisseurs de nom de domaine et d'hébergement, même si vous enregistrez un site dont le nom est inscrit à l'INPI, cela ne posera aucun problème. De même chez Google, ils ne cherchent pas à savoir s'il s'agit ou non d'un site frauduleux, mais si l'on achète des mots chez eux, ils le référencient directement dans les annonces sur leur moteur de recherche.

Cette fraude s'étend jusqu'aux démarchages téléphoniques

En plus de monter de faux sites, les pirates pratiquent également le brandjacking par le biais des démarchages téléphoniques. Comme le cas récent recensé par l'UFC-Que Choisir, il y a celui de Michel Bodossian. Ayant reçu un appel téléphonique de la part d'un escroc qui se faisait passer pour un employé de Carglass, il s'est fait très vite berner. C’est loin d'être un cas isolé, car cette enseigne a rapporté que de nombreux de leurs clients se sont plaints d'avoir été victimes de cette même forme d'arnaque.