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Supermarché : une étude choc de 60 millions de consommateurs révèle les cafés à bannir

Le café fait partie de notre quotidien, du petit-déjeuner au café en capsule en passant par le café pris au comptoir. Qu’il soit en grains ou moulu, le café répond à des normes de fabrication, qui, normalement, permettent d’éviter au consommateur d’ingérer des substances nocives par le biais de cet aliment quotidien. 60 millions de consommateurs nous propose de faire le point sur les risques présents dans les cafés vendus en grandes surfaces, les substances qui peuvent s’y cacher et tous les autres résidus qui représentent un risque pour notre santé.

Illustration : "Supermarché : une étude choc de 60 millions de consommateurs révèle les cafés à bannir"

Quels sont les cafés concernés par l’étude de 60 millions de consommateurs ?

L’étude du fameux magazine de consommateurs s’est penchée sur 51 références vendues en supermarchés. Des plus connues : Carte Noire, Ethiquable, Lavazza ou Nespresso aux marques distributeurs comme Carrefour, Casino, Monoprix, Leclerc ou encore Lidl. L’étude a permis d’analyser plusieurs formes de café : de la dosette à la capsule en passant par le café en grains ou le café moulu.

Procédé de fabrication du café : quel encadrement ?

Pour la récolte du café, ce sont les fruits du caféier, les cerises, qui sont collectées. De celles-ci, on extrait les grains de café. Après une étape de séchage, le café est torréfié, c’est-à-dire chauffé pour être déshydraté et révéler les arômes. Le café peut ensuite être moulu pour pouvoir être vendu sous sa forme la plus courante et la plus facile d’utilisation. L’étape de torréfaction est importante car elle débarrasse les grains de café de toutes les formes de pesticides en les chauffant. L’étude révèle donc qu’aucun pesticide n’est présent dans les 51 cafés analysés.

Une substance dangereuse qui n’épargne pas le café : les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

L’étude révèle cependant une donnée inquiétante : la présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans plusieurs références de café. Elle apparaît au cours de la fabrication, au moment de la phase de torréfaction. Les grains de café pourraient aussi être contaminés au moment du séchage, dans des milieux particulièrement pollués. Si ces HAP sont parfois cancérigènes, aucune législation ne peut s’appliquer véritablement pour les interdire.

Une autre substance à surveiller sur les étiquettes : l’acrylamide

L'acrylamide, cette autre substance qui apparaît lors de la torréfaction, et particulièrement lorsque les températures dépassent les 120°C, est aussi présente dans de nombreuses références. Elle est aussi cancérigène et ne devrait pas être présente dans un aliment consommé quotidiennement.

Quels cafés à proscrire selon l’étude de 60 millions de consommateurs ?

L’étude, qui passe en revue de nombreux cafés, met le doigt sur des taux d’hydrocarbures trop élevés. Les capsules de café décaféiné L’Or de chez Carte Noire et les capsules de la marque distributeur Intermarché Planteur des tropiques sont les deux les plus mal notées. Le café en grains de la marque Naturela apparaît en troisième position avec un taux de HAP très élevé.

Le café moulu de la marque Grand-mère serait également à éviter car il présente un taux très élevé de matières grasses.

Pour ce qui concerne l’acrylamide, l’étude identifie les dosettes Lavazza et les capsules Auchan Bio comme problématiques.

L’étude révèle par ailleurs un fait surprenant mais moins dangereux pour la santé : la présence de résidus d’insectes, en particulier pour le café Bellarom de chez Lidl et le café en grains d’Alter Eco.